La Lampe au chapeau

La Lampe au chapeau

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La Lampe au chapeau

Après la seconde guerre mondiale, Jean, un mineur prisonnier de guerre, retourne à la fosse à Bruay-en-Artois, fonde une famille et décide de ne plus penser qu’à profiter de sa vie, de ses congés et de sa liberté. Mais c’est sans compter les mouvements de grève où il est vite stigmatisé.
A l’opposé, Alexandre, son neveu, place l’intérêt des siens et de ses compagnons au-dessus de son propre intérêt particulier. Et contrairement à Jean, il rentre de la guerre d’Algérie instruit et révolté…

Petite-fille de mineurs, Sandrine Leturcq est née au cœur des corons de Bruay-en-Artois. Redonnant ici aux dialogues la chaleur patoisante de sa région, elle déroule le fil de deux destins contraires s’inscrivant dans une fresque historique.

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D’où vous est venue l’idée de ce roman ?

J’ai grandi à Bruay-en-Artois, le long de cette grande avenue Augustin Flament, au milieu de ses corons au bout desquels s’élevaient un chevalet et un terril, auxquels on ne pouvait pas accéder parce qu’ils étaient gardés par un portail toujours fermé.

C’était un lieu chargé de mystère dont mes grands-parents ne parlaient quasiment jamais, si ce n’est pour dire que c’était un véritable bagne et dont ils n’ont gardé quasiment aucun souvenir.
Il ne me restait plus qu’à tout imaginer.

Et à partir de là, j’ai choisi deux figures de mineurs diamétralement opposées : une figure marquée par la volonté d’une ascension sociale, par une volonté de réussite ; et puis une deuxième figure qui s’engageait plutôt sur un cheminement politique et vers l’empathie.

La Lampe au chapeau est une fresque historique courant sur une trentaine d’années. Quelles sources avez-vous utilisées ?

Au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, je me suis laissée porter par les personnages, par les époques, et de fil en aiguille je suis passée de l’immédiat après-guerre – de 1945 – à 1973, au premier choc pétrolier, et petit à petit, il a fallu que je me documente un peu plus sur chacune de ces époques puisque les personnages sont vraiment marqués par l’Histoire.

Les ouvrages de Charles Toursel m’ont été précieux pour retrouver le Bruay-en-Artois de l’époque, non seulement sur la mine mais aussi sur tout l’environnement et la vie dans les corons.

Il y a eu bien évidement ceux de Benjamin Stora pour tout ce qui concerne la guerre d’Algérie, mais il n’y a pas eu que lui. Et puis il y a aussi eu le Canard Enchainé qui m‘a littéralement ouvert ses portes et ses archives, en l’occurrence Gilles Drapeau.

Quel est le sujet du roman ?

Pour moi, La lampe au chapeau c’est avant tout l’histoire de l’humain qui s’ancre dans l’Histoire. Donc, soit les personnages s’en accommodent à distance, sans vraiment prendre parti, soit, au contraire, ils essayent d’être en pleine immersion et de s’impliquer, de s’engager, avec la volonté d’influer sur le cours de l’Histoire.