1975. Un témoin aperçoit un homme poursuivant une jeune femme dans les bois : la jeune fille ne fut jamais retrouvée, l’affaire ne fut jamais élucidée.
2008. Un écrivain, Marcus Goldman, victime de son succès, ne fait plus un pas à Manhattan sans qu’on le reconnaisse : un deuxième roman, basé sur un fait divers, l’a rendu immensément célèbre.
2008-8 mois. Marcus Goldman, dont le premier roman a connu une grande notoriété, connaît « la maladie des écrivains » : l’angoisse de la page blanche pour son second roman que son éditeur le presse d’écrire. Il va alors rendre visite à son ancien professeur et mentor, Harry Québert, auteur de l’incomparable Origines du mal, publié en 1976, qui raconte une histoire d’amour impossible.
Dans ce thriller jubilatoire, tous les ingrédients sont réunis pour séduire et fasciner le lecteur : une mise en abime d’histoires d’écrivains, le travail d’écriture, le faux et usage de faux, l’ambition, couplée à une histoire de Lolita à la Nabokov et à la poisse d’un pauvre gars plein de génie. Ajoutez à cela des rebondissements à foison, sans parcimonie, et vous aurez un roman divertissant qui se lit facilement d’une traite malgré ses 663 pages.