Pour la fiche technique et le synopsis, on pourra se reporter à l’article Wikipédia sur ce 137e long-métrage d’animation des studios Disney, sorti en 2016 et réalisé par Ron Clements et John Musker.
Nous voici donc cette fois en Polynésie. Il s’agit une fois de plus d’une héroïne (Manne mercantile des produits dérivés ? Public de petites filles plus lucratif ?). Les différents auteurs de Wikipédia se sont prononcés dans l’article sur les sources d’inspiration du scénario, resté plus ou moins fidèle aux mythes polynésiens.
Revenons pour ma part au message véhiculé et au modèle donné aux enfants : il est dommage qu’il s’agisse ENCORE d’une princesse (une fille de chef). Cela aurait tout aussi bien pu être une jeune fille du clan, sans qu’il y ait toujours une relation monarchique, cette supériorité hiérarchique uniquement basée sur une transmission par lien de parenté. La jeune fille apparait comme intelligente, rusée, sportive, sans qu’on insiste lourdement sur sa beauté, ce qui est louable. Elle finit par triompher de sa mission de réparation du mal causé à Dame nature, l’île déesse, avec l’aide du demi-dieu, sans qu’il lui fasse trop d’ombre et sans qu’il y ait encore une énième amourette, ce qui est bien aussi.
Une histoire somme toute distrayante, sans plus.