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Padana city de Massimo Carlotto & Marco Videtta

22.09
2008

cop. Métailié

Titre de l’édition originale : Nordest (2005)
Proposé et traduit de l’italien par Laurent Lombard aux éditions Métailié (2008)

RENTRÉE LITTÉRAIRE 2008
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE

Une semaine avant son mariage, la belle Giovana a le tort d’annoncer à son amant qu’elle va tout avouer à son futur époux, l’avocat Francesco : on la retrouve noyée dans sa baignoire le lendemain. En recherchant l’assassin, Francesco va découvrir peu à peu la quête de sa fiancée avec sa meilleure amie pour disculper son père, et avec elle le trafic d’une mafia roumaine sur laquelle s’appuient les grandes familles industrielles de la ville…

Un petit polar bien sympathique, où l’on réussit à s’attacher au pauvre héros qui va de découverte en désillusion, dans ce milieu où l’argent et le pouvoir n’ont pas de coeur, à tel point que cela pourrait presque ressembler à un roman d’apprentissage.

CARLOTTO, Massimo, VIDETTA, Marco. – Padana city / trad. de l’italien par Laurent Lombard. – Métailié, 2008. –  212 p.. – (Bibliothèque italienne. Noir). – ISBN 978-2-86424-661-9 : 18 €.

 

Rien, plus rien au monde de Massimo Carlotto

20.03
2006

cop. Métailié

 

Abrutie par l’alcool, aigrie par ses désillusions, une femme monologue sur son triste quotidien qui l’incite à compter au centime près et à repérer les soldes de magasins discount, une vie qu’elle compare sans cesse à celle ô combien différente que mènent les femmes aisées de son âge chez qui elle fait le ménage. Aussi c’est vers sa fille qu’elle a reporté tous ses espoirs d’une vie meilleure, une fille qui l’a déçue, ingrate, dépensière, dépourvue d’ambition, jolie mais sans aucune coquetterie ni féminité, qui a même fréquenté un jeune tunisien, avant que sa mère ne le dénonce. Une fille dont le sang macule sa robe, ses bas et ses chaussures…

Grâce à ce monologue intérieur, Massimo Carlotto rend avec un réalisme particulièrement cru la vision implacable d’un monde où les gens dans le besoin, confrontés au chômage, accusent les immigrés de prendre leur pain tandis que la société de consommation leur offre en ville les vitrines d’un désir inassouvi. Un portrait social et psychologique percutant par le jeu du monologue intérieur qui dans un autre domaine et à un degré moindre peut faire songer à la correspondance d’Inconnu à cette adresse.

 

CARLOTTO, Massimo. - Rien, plus rien au monde : monologue pour un crime / proposé et traduit de l’italien par Laurent Lombard. – Métailié, 2006. – 61 p.. – (Suites ; 116. Noir). – ISBN : 2-86424-571-X : 6 €.

Rien, plus rien au monde de Massimo Carlotto

20.03
2006

Abrutie par l’alcool, aigrie par ses désillusions, une femme monologue sur son triste quotidien qui l’incite à compter au centime près et à repérer les soldes de magasins discount, une vie qu’elle compare sans cesse à celle ô combien différente que mènent les femmes aisées de son âge chez qui elle fait le ménage. Aussi c’est vers sa fille qu’elle a reporté tous ses espoirs d’une vie meilleure, une fille qui l’a déçue, ingrate, dépensière, dépourvue d’ambition, jolie mais sans aucune coquetterie ni féminité, qui a même fréquenté un jeune tunisien, avant que sa mère ne le dénonce. Une fille dont le sang macule sa robe, ses bas et ses chaussures…

Grâce à ce monologue intérieur, Massimo Carlotto rend avec un réalisme particulièrement cru la vision implacable d’un monde où les gens dans le besoin, confrontés au chômage, accusent les immigrés de prendre leur pain tandis que la société de consommation leur offre en ville les vitrines d’un désir inassouvi. Un portrait social et psychologique percutant par le jeu du monologue intérieur qui dans un autre domaine et à un degré moindre peut faire songer à la correspondance d’Inconnu à cette adresse.

CARLOTTO, Massimo. – Rien, plus rien au monde : monologue pour un crime. – Métailié, 2006. – 61 p.. – (Suites ; 116. Noir). – ISBN : 2-86424-571-X : 6 €.