
cop. çà et là
Quelle coïncidence en cette journée de deuil, de tristesse et de révolte que d’avoir programmé à l’avance pour aujourd’hui la publication de l’autobiographie d’un dessinateur de presse iranien emprisonné pour un dessin…
« Tout a commencé avec un cafard » : non, il ne s’agit pas de la Métamorphose même si Mana Neyestani y fait référence, mais de l’autobiographie d’un dessinateur qui a la mauvaise idée de faire parler azéri un cafard dans l’une de ses histoires pour enfant : aussitôt des manifestations gagnent l’Iran, et Mana Neyestani la prison…
Si le cafard lui fait évoquer La Métamorphose, force est de constater que la mécanique absurde d’une dictature cherchant n’importe quelle « tête de turc », en l’occurrence ici l’Iran, fait davantage songer au Procès, le coup de crayon en plus. A ne pas manquer.
NEYESTANI, Mana. – Une métamorphose iranienne. – Editions çà et là, 2012. – 199 p. : ill. n.b.. – EAN13 978-2-916207-65-0 : 20 €.