Second volet du biopic sur Isadora Duncan, suite du si mal nommé (stratégiquement) « Il était une fois dans l’est », Isadora ferme le diptyque de la vie tragique de cette immense danseuse, un peu cinglée, nostalgique des temps révolus de la Grèce antique.
Dans cette seconde partie, sa relation avec Serge Essenine, poète russe, semble plus lui peser que compter comme un atout dans sa carrière. Julie Brimant choisit de ne pas s’attarder sur l’épisode tragique de la mort de ses deux enfants noyés, qui la hante, ni sur son ingratitude envers Loïe Fuller, qui lui permet d’accéder à la renommée en lui faisant bénéficier de son réseau. Elle la fait fuir sa famille passablement frappée, qui choisit de revivre comme aux calendes grecques, alors qu’elle est aussi obsédée par ces temps révolus, si ce n’est davantage encore, montant une école. Bref je ne suis pas sortie convaincue de cette lecture, puisque je m’étais faite une toute autre idée de cette célèbre danseuse !
Lecture dans le cadre de mon Challenge danse