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L’Alsace

09.01
2018

L’Alsace, c’est d’abord Strasbourg ***, que vous avez pu découvrir dans un précédent billet.

Mais c’est aussi :

le Haut-Koenigsbourg **
Riquewihr ***
Kaysersberg **
Colmar ***


ainsi que Eiguisheim **, Turkheim *, Ribeauvillé *, Fréland, le parc naturel régional des Vosges.

Dans cette région, les maisons se font gaies en osant toutes les couleurs ; anciennes, elles n’ont pas été la cible des bombes allemandes. On y est traditionnellement catholique.

On y mange de la choucroute au Riesling, de la tourte à la viande et au Riesling, des tartes flambées, du Munster, du foie gras, beaucoup de charcuterie, de la truite des Vosges, et en dessert le kougelhopf, brioche aux raisins secs et aux amandes. Mais c’est surtout les vins d’Alsace qui attirent toute mon attention, notamment le pinot gris (Eiguisheim 2014) et les « alsace grand cru ».

Une région si belle et si riche qu’on ne se lasse pas de la visiter.

Découvrez le panorama légendé de l’Alsace en plein écran

en cliquant sur l’aperçu :

Adoré

Billet publié le 29 octobre 2011 lors d’une première visite en Alsace,

et mis à jour le 9 janvier 2018, après deux autres visites en Alsace, début août 2015 et début janvier 2018.

Guimard perdu : histoire d’une méprise de JP Lyonnet

22.08
2014
cop. éditions Alternatives

cop. éditions Alternatives

Comparable à l’oeuvre d’Horta à Bruxelles ou de Gaudi à Barcelone, l’oeuvre d’Hector-Germain Guimard fut pourtant presque totalement détruite, son mobilier, sa correspondance aussi, et même parfois quelques années seulement après qu’il l’ait bâtie (la salle Humbert de Romans). Après avoir livré aux flammes sa correspondance et ses dessins, un plan de destruction systématique de ses fameuses entrées de métro commence même à être exécuté : la station Bastille, qui serait certainement aujourd’hui autant admirée que celle d’Otto Wagner à Vienne, est abattue à coups de masse. Si ce n’est pas la Compagnie des chemins de fer, ce sont les promoteurs qui massacrent ses chefs-d’oeuvres pour y ériger leurs immeubles ou pavillons : ainsi en est fini de l’Hotel Nozal en 1958, du Castel Henriette en 1969, dont nous gardons quelques images dans le film de Clive Donner Quoi de neuf, Pussycat ?

Sur ses 53 créations architecturales, la moitié a été anéantie… Cet ouvrage tente de remédier à ces destructions par sa richesse iconographique, présentant, quand elles existent, les photographies anciennes des magnifiques castels et autres constructions que nous n’aurons plus jamais l’occasion de voir. Un bel hommage.

Unknown

La station Etoile détruite en 1926 par la RATP

lecastelhenriette

Le Castel Henriette détruit en 1969 par un promoteur immobilier

La Villa Surprise à Cabourg détruite en partie par l'occupant allemand puis achevée par un promoteur immobilier.

La Villa Surprise à Cabourg détruite en partie par l’occupant allemand puis achevée par un promoteur immobilier.

La salle Humbert de Romans

La salle Humbert de Romans remplacée en 1909 par un terrain de tennis

 

Hôtel Nozal détruit en 1957 par un promoteur immobilier

Hôtel Nozal détruit en 1957 par un promoteur immobilier

Hector Guimard de G. Vigne & F. Ferré

07.02
2014
cop. éditions Charles Moreau

cop. éditions Charles Moreau

Hector Guimard fut l’un des plus grands architectes Art nouveau (avec Victor Horta et Antoni Gaudi) dont il fut le représentant principal à Paris. A lui seul, il crée un mouvement éphémère, controversé et d’autant plus fragile qu’il est soutenu par une clientèle neuve, issue de la petite et moyenne bourgeoisie (petits boutiquiers, industriels). Hector Guimard rejette très tôt toute référence naturaliste, ne gardant plus de la plante que l’énergie des tiges et des lianes, contrairement à Emile Gallé, Louis Majorelle et ses confrères architectes. Ses principes : logique, harmonie, sentiment. Sa clientèle conditionne complètement sa créativité.

Le Castel Béranger (1898) marque incontestablement le point de départ de sa notoriété, un tournant remarquable dans sa recherche artistique. Guimard, qui signe ses oeuvres par « architecte d’art », ou par  » le style Guimard », s’attire des critiques, voire un silence désapprobateur.
On connait surtout de lui ses magnifiques entrées du Métropolitain, dont les plus originales furent détruites. Le Castel d’Orgeval, véritable sculpture architecturale, est l’une de ses dernières oeuvres en 1905 où il exprime son exubérance. Il s’oriente vers une architecture résolument classique et plus sobre à partir de 1907.

Il ne reste aujourd’hui que très peu de ses oeuvres. La plupart, n’ayant pas été protégées, ont été détruites, tel le superbe Castel Henriette ou la villa La Surprise à Cabourg. Vous pouvez les localiser très facilement dans le 16e arrondissement de Paris, dans sa banlieue, à Lille et en Normandie ici.

Un magnifique ouvrage, très complet, à l’iconographie abondante, pour tous les amateurs d’Art nouveau.

 

Auguste Perret de Claude Loupiac

17.02
2012

Vous avez peut-être déjà vu la Tour Perret à Amiens ou visité la ville du Havre, classée au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco : c’est l’oeuvre d’Auguste Perret, architecte français (né en Belgique en 1874 – mort en 1954), qui a introduit dans les constructions un matériau ultra-moderne, le béton armé, dont les possibilités insoupçonnées se révélèrent fécondes, et lui inspirèrent des formes empruntées à l’art grec et au classicisme français.

Dès son enfance, Auguste et ses deux frères sont marqués par l’emprise de l’entreprise familiale, d’où un intérêt précoce pour l’architecture. A l’époque, il existait encore une tradition de transmission du métier. Aussi, quand les trois frères reprennent l’entreprise, Auguste a déjà beaucoup appris en autodidacte, ayant déjà conçu un plan de chalet et énormément lu sur le sujet, en particulier les neuf tomes du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle d’Eugène Viollet-le-Duc. Après avoir été élève dans une école alsacienne, Auguste va à l’école des Beaux-Arts de Paris pour passer le diplôme d’architecte mais la quittera sans avoir eu le temps de l’obtenir, malgré d’excellents résultats, car l’entreprise familiale a besoin de lui.

Il noue alors des relations étroites tant dans le milieu des architectes que dans les milieux littéraires et artistiques, mais aussi tumultueuses avec Le Corbusier à partir de 1908 qu’il a engagé comme dessinateur.

En 1899, il bâtit le casino de Saint-Malo (aujourd’hui détruit) et « le Saulot », rendez-vous de chasse, lesquels s’inscrivent dans une esthétique pittoresque, obéissant aux conventions, avec des procédés de construction courants. Il construit aussi quelques immeubles à la mode de l’Art nouveau, dans une version très épurée, des palais de bois pour des Salons et expositions universelles.

Il s’intéresse ensuite au béton armé, qui présente pour lui un certain nombre d’atouts (économique et solide, incombustible et multi-fonctionnel) et de performances structurelles. A l’aide de ce matériau, il conçoit alors l’immeuble de la rue Franklin, en 1904, mais aussi en 1911 le théâtre des Champs-Elysées sur un schéma de composition classique avec des façades symétriques et un percement régulièrement disposé, en collaboration avec Bourdelle.

L’objectif pour lui, clairement, n’est pas de révolutionner les modes de vie, mais de suivre leur évolution.

A partir du milieu des années 20, Auguste Perret intervient de plus en plus dans le domaine de l’architecture publique. Sa capacité à concevoir une architecture monumentale nouvelle, sans s’opposer aux formes traditionnelles et qui offre une garantie d’une exécution soignée et solide, sans dépassement du devis initial, plait.

La Tour Perret (Amiens)

Ses réalisations les plus représentatives :

1919 : Ateliers Esders (Paris)

1922-1923 : Eglise Notre-Dame (Le Raincy)

1923 : Maison Gaut (Paris)

1924-1925 : Tour d’orientation (Grenoble)

1925 : Théâtre de l’Exposition des arts décoratifs et industriels

1925-1927 : Maison Cassandre (Versailles)

1927-1928 : Hôtel Bressy (Paris)

1928-1929 : Atelier de Dora Gordine (Boulogne-Billancourt)

1926-1929 : Résidence-atelier de Chana Orloff (Paris)

1929-1932 : Immeuble rue Raynouard (Paris)

1936-1938 : Musée des Travaux publics, place d’Iéna (Paris)

1945 : centre nucléaire de Saclay (commande du général de Gaulle)

1945-1953 : première tranche des travaux du Havre

1947-1958 : Tour Perret (Amiens)

1951-1954 : Auguste Perret est chargé de la reconstruction du Havre, notamment de l’Eglise Saint-Joseph.

 

A l’instar de beaucoup de détracteurs, le béton armé n’a selon moi qu’une fonction utilitaire, et très peu esthétique, en tout cas pas chez chez Auguste Perret. Nonobstant, ce livre documentaire nous permet de mieux comprendre son cheminement théorique, voire de l’approuver.

L’Art nouveau de Jean-Michel Leniaud

16.12
2011

cop. Mazenod

L’ART NOUVEAU n’est pas un style, mais une esthétique commune qui a inspiré au tournant des 19e et 20e siècles une partie des créateurs, voulant rompre avec la tradition. Ce renouveau de l’esthétique est passé par celui des techniques (le végétalisme à Nancy, le dynamisme végétal à Glasgow) car il se voulait art total, et s’est nourri de diverses sources d’inspirations :

  • le baroque et ses lignes irrégulières pour traduire une sensualité érotique, un pathos funèbre, de la théâtralité, une impression de chaos, de vitalité, de jeunesse.
  • le japonisme et ses lignes asymétriques, ondulantes et dynamiques
  • l’orientalisme islamique
  • et enfin l’Antiquité, surtout pour les artistes viennois.

L’Art Nouveau rompt avec les anciens codes et règles d’alors, d’où le terme « Nouveau », et va aider et préfigurer à la naissance de l’art deco puis de l’art moderne. En effet, s’il revêt différentes formes à travers le monde, en particulier l’Europe (France, Grande-Bretagne, Belgique, Espagne, Italie, Tchéquie, Autriche,…), que d’aucuns dédaigneront jusque dans les années 60, il marque une tendance à la simplicité des lignes et des formes dans certaines écoles (Otto Wagner), qui montreront l’exemple aux générations suivantes.

Il est rythmé par plusieurs temps forts que voici :

  • 1883 le cercle des XX : La Libre Esthétique à Bruxelles
  • 1886 le Palau Güell d’Antoni Gaudi à Barcelone
  • 1892 la naissance du mouvement « Sécession » à Munich
  • 1892 la construction par Victor Horta de la maison Tassel à Bruxelles
  • 1894 illustrations d’Aubrey Beardsley dans The Yellow Book, Salomé d’Oscar Wilde, affiche pour l’Avenue Theater
  • 1895 le Castel Béranger d’Hector Guimard à Paris
  • 1895 les 6 tapisseries d’Hermann Obrist
  • 1895 décembre Samuel Bing, marchand d’art allemand, ouvre à Paris une galerie sous le nom de Salon de l’Art nouveau
  • 1895-1903 Affiches de Mucha pour le théâtre parisien avec Sarah Bernardt
  • 1897 « The Four » : affiche, chaise de Argyle Tea Room
  • 1897 c’est la Sécession viennoise – Olbrich
  • 1898-1902 Villa Jika à Nancy : manifeste de Louis Majorelle et verrier Jacques Gruber et Bigot.
  • 1900 l’Exposition universelle de Paris avec des pavillons Art Nouveau (Bing, théâtre de Loïe Füller)// métro de Guimard // escalier et coupole du Grand Palais (Louis-Albert Louvet)
  • 1900 Charles Rennie Mackintosch de l’école de Glasgow bouleverse l’Autriche-Hongrie et Joseph Hoffmann.
  • 1902 Carlo Bugatti explose à l’exposition d’art décoratif de Turin
  • 1902-1903 Hill House de Charles Rennie Mackintosch
  • 1902-1903 Cycle d’or de Gustav Klimt
  • 1907 le palais Gresham d’Ödön Lechner à Budapest
  • 1907-1911 le palais Stoclet de Joseph Hoffmann
  • L'ART NOUVEAU sur Mackintosh et sous Klimt

Ont aidé à sa propagation des hommes comme Julius Meier-Grafe, Samuel Bing, Harry Kessler, Henry Van den Velde, une société comme Liberty, mais aussi des revues :  Studio (Londres, 1893), Pan (Berlin, 1895), Jugend (Munich, 1896), Art & décoration (Paris, 1897), Simplicissimus.

Dès l’introduction, dans son inventaire des lieux ayant abrité des créations art nouveau, l’auteur mentionne New-York, Roserio (Argentine), Oslo (Christiane), Helsinki, Istanbul, Äle sund (détruite en 1904 par un tremblement de terre (50 architectes, 400 constructions)) et Tunis (Jean Resplandy, théâtre 1902), pour ne plus les évoquer par la suite, si bien que l’ouvrage de Citadelles & Mazenod, pourtant considérable avec ses 619 pages, ne peut que paraître encore incomplet aux passionnés d’Art nouveau. De plus, certaines parties ne donnent pas à lire, à comprendre, mais à voir, à admirer de superbes photographies : les bijoux de Lalique, le mobilier Art Nouveau, huit lampes de référence, l’utilisation du fer forgé, la renaissance du vitrail, les affiches.

Ce sont les seules critiques qu’une passionnée d’Art nouveau peut émettre à l’encontre de cet ouvrage magnifique, à l’iconographie richissime, présentant  l’Art nouveau sous son angle géographique, par écoles, pour nous offrir un splendide panorama de ce mouvement artistique de la Belle Epoque. Un vrai coup de coeur, avec ses 618 pages lues et contemplées d’un bout à l’autre.

J'ai Adoré

L’art nouveau / Jean-Michel Leniaud. - Paris  : Citadelles & Mazenod ,2009. - 619 p.  : ill. en coul., jaquette ill. en coul.  ; 32 cm .- (L’Art et les grandes civilisations  ; 39). - ISBN 978-2-85088-443-6 (rel. sous coffret) : 120 €.
Bibliogr. p. 603-606. Index.

 

 

 

Hector Guimard – Robert Mallet-Stevens : Villas modernes

25.11
2011

Cet ouvrage, à destination des professeurs d’arts plastiques et d’histoire des arts, est composé de trois parties.

La première décrit les permanences de la villa du point de vue du type architectural depuis l’Empire romain jusqu’à la période contemporaine. Ces dernières consistent en l’idéalisation de la campagne, l’exaltation du site, l’expression du mode de vie, l’ostentation et l’autonomie de la forme architecturale. Elles traduisent le désir d’un retour aux origines, la volonté de se livrer aux plaisirs de la chasse et de la lecture, de privilégier l’agrément, le repos, la solitude, la relation avec la Nature. Pour commencer, le choix du terrain est important : l’invention du jardin paysager fait qu’on le préfère irrégulier, déformé. Ensuite vient le choix de la maison, qui, selon Dowing, doit avant tout être pratique, fonctionnelle et salubre, mais aussi exprimer sa fonction domestique par un porche et une cheminée, et être belle, s’accordant au paysage et à la personnalité de ses habitants.

Issues de la rencontre du désir d’architecture d’un commanditaire avec un architecte soucieux d’exprimer l’état de sa pensée sur la pratique, les villas les plus emblématiques des deux architectes ont été choisies pour illustrer les deux autres parties du dossier :

Les villas de Guimard sont en réalité des castels, au plan compact et aux multiples décrochés et élévations mouvementés. Les matériaux utilisés pour le Castel Henriette, dépourvu de ligne droite, asymétrique, orné de métaphores animales et végétales,  sont de la lave émaillée, de la céramique, de la mosaïque, de la pâte de verre, du plâtre, de la fonte, du fer-forgé, du cuivre,…Mais d’après Richard Klein, c’est avec le Castel d’Orgeval (1904) que Guimard aurait été au sommet de son art, avec son parc à l’anglaise.

 

Mallet-Stevens, pourtant contemporain d’Hector Guimard, a choisi une voie radicalement différente et qui devait être suivie dans l’histoire de l’architecture, reléguant celle de Guimard, personnelle (Style Guimard) et singulière, comme étant trop chargée et dépassée. Il n’aura de cesse de vouloir allier confort, simplicité de la ligne et modernité dans les trois villas analysées : la Villa Noailles à Hyères (1923), la Villa de Paul Poiret et la Villa Cavrois à Croix (1932). Hélas, ces dernières ont été laissées à l’abandon, et l’auteur de conclure sur la question de la conservation du patrimoine pour l’histoire de l’architecture.

Aimé

Un ouvrage pédagogique intéressant. Si le confort et la modernité de Mallet-Stevens reste frappante, il n’en demeure pas moins que le choix de toits plats en France, du béton froid, gris et triste, et des parallélépipèdes leur fait ressembler à des entreprises… Alors que Guimard, au style certes chargé, me semble privilégier une villégiature certes bourgeoise mais qui ressemble malgré tout à un joli nid douillet, dans lequel on a très envie de loger.

Hector Guimard, Robert Mallet-Stevens :  villas modernes  Richard Klein  ; avec la collab. de Gilles Maury. - [Paris]  : Centre national de documentation pédagogique , 2004.- 68 p.  : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul.  ; 30 cm .- (Baccalauréat arts plastiques). - Bibliogr. p. 68. Filmogr. p. 68. - ISBN 2-240-01614-0 : 9 €.

 

 

Escapade dans l’ouest de l’Irlande *** (24-30 mai 2011)

07.06
2011

Trois jours dans le Connemara, aux îles Aran et à Galway :

Ce diaporama vous propose une sélection de 114 photographies.
Cliquez ici pour aller directement sur le site et pour pouvoir ainsi localiser les lieux de prises de vue sur une carte, et faire vos commentaires.

 

 

Un exemple de programme pour un SEJOUR dans l’ouest de l’Irlande


Jour 1

Trajet en voiture jusqu’à Cherbourg.
18h Départ du bateau (Irishferries.com)  Traversée en cabines sur l’Oscar Wilde jusqu’à Rosslare.

Jour 2

11h30 : Arrivée à Rosslare. Départ vers Galway. Arrêt à Cashel.

Visite du magnifique ensemble médiéval du Rock of Cashel.
19h Arrivée à Galway en « Bed & Breakfast » : cette ville résume à elle seule tout le charme de l’Irlande, par l’animation de ses rues médiévales piétonnes et de ses pubs.

Jour 3
Prévoir des bottes, un imperméable et un chapeau : pluies fréquentes.

Passage par Cong.

Excursion à l’anneau du Connemara.

Promenade à pied de 50’ au Parc National du Connemara : roches métamorphiques, tourbières, landes de l’ouest, bruyères,  oiseaux, poneys du Connemara de pur sang, mulots, blaireaux, ….

Découverte de Lough Corrib, Maam Cross, Clifden.

Soirée de danse et de musique traditionnels.

 

Jours 4-5

Prévoir des chaussures de sport ou de rando, un pantalon. Au port Kilronan, possibilité pour visiter l’île de louer des vélos, de partir en calèche ou en minibus.

Deux jours dans les îles Aran (ferries de Pâques à octobre). Les trois îles Aran, Inishmore, Inishmaan et Inisheer, sont des formations de crête calcaire. La plus grande, Inishmore, mesure 14 kms de long et 4 kms de large. Le paysage austère, sillonné de murets de pierres, les côtes superbes, les falaises vertigineuses et les forts de pierre préhistoriques sont les principaux attraits de ces îles. Saint Enda, au Ve siècle, les évangélisa, ce qui marque le début d’une longue tradition monastique. Protégées pendant des siècles par leur isolement, elles sont aujourd’hui un bastion de la culture irlandaise. Les insulaires y vivent essentiellement de l’agriculture, de la pêche et du tourisme. Les îles sont aussi connues pour leurs tricots et leurs costumes traditionnels. Depuis des siècles, les insulaires fabriquent les currachs. Très légers, ces bateaux glissent sur les vagues, mais peuvent transporter une lourde charge.

Visite de l’île Inishmore (où l’on peut restr dormir) :
Visite du site archéologique de Fort Aengus (fort de pierre circulaire du 1er siècle avant JC avec un unique mur soutenu à l’intérieur), colonie de phoques à Port Chornick, Dun Duchatair (fort noir), worm hole, the seven churchs.
Jour 6
Visite du Museum of Country Life à Castlebar.

Visite de Galway.

 

 

Et comme les voyages, c’est aussi goûter aux spécialités gastronomiques irlandaises

Les plats sont en général à l’image du climat du pays : peu de fruits, peu de légumes, beaucoup de pommes de terre et de charcuterie :

Boxty : galette de pommes de terre

Irish stew : ragoût national de mouton, oignons, carottes et pommes de terre

Bacon et cabbage : plat à base de jambon bouilli, servi avec des choux et des pommes de terre.

Irish soda bread : pain irlandais fait de farine complète, de lait ribot et de bicarbonate de soude.

Apple crumble, rhubarb crumble

Porter cake : cake cuit très longtemps, à base de bière brune, de fruits secs et d’épices.