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Mucha : la collection Ivan Lendle

31.08
2012

 

Cop. Syros Alternatives

On se souvient d’Ivan Lendl comme étant un grand joueur de tennis tchèque de renommée internationale. Mais sait-on qu’il est aussi le plus grand collectionneur des plus belles oeuvres de Mucha (1860-1939), son compatriote ? Cet ouvrage présente l’intégralité de sa collection de panneaux, d’affiches et de calendriers qu’accueillit en 1988 le musée de l’Affiche et de la Publicité.

En l’occurrence, Alfons Mucha répondit à de nombreuses commandes publicitaires, les plus fameuses restant celles qu’il consacra aux pièces de théâtre de Sarah Bernhardt, et qui le firent connaitre (la pièce Gismonda la première). Sa manière de dépeindre de séduisantes figures féminines ou symboliques, surmontées d’une auréole,et d’intégrer la nature dans le décor, appelée le style Mucha, donne le ton à l’Art nouveau. Par le biais de chaque affiche, de chaque produit publicitaire, Mucha souhaitait que n’importe quel Parisien puisse admirer cette forme d’art appliqué, et qu’il puisse emporter une reproduction chez lui.

 

La dame aux camélias

Médée

Au fil des pages de cet ouvrage que vous ne trouverez plus que chez les bouquinistes, voici les oeuvres qui m’ont particulièrement plues :

- La Dame aux camélias

- Médée

- Flirt

- les couvercles de boîte Lefèvre-Utile

- Nestlé’s food for infants

- le Chocolat idéal et le chocolat Suchard

- Rhum Fox-land

- Bières de la Meuse

- Cassan fils imprimerie

 

Flirt et Champagne

Bières de la Meuse

- le lance-parfum « Rodo »

- la plume

- l’émeraude

 

et surtout :

- Eté

- la danse

Rêverie du soir

- les étoiles

 

 

Lu dans le cadre du challenge La Belle Epoque, dont le logo représente justement un numéro exceptionnel de la revue Plume consacré à Mucha.

Challenge La Belle Epoque

Art nouveau et érotisme de Ghislaine Wood

20.04
2009

Dans cet essai, Ghislaine Wood démontre, en brossant un historique détaillé et en s’appuyant sur de nombreuses œuvres – phare, à quel point l’art nouveau, ce mouvement artistique qui marqua la fin du 19e siècle, fortement influencé par les « shunga » et « netsuke » japonais, reflétait la fascination des artistes d’alors, tels que Klimt ou Rodin, pour l’identité sexuelle et érotique. Par le biais d’affiches publicitaires pour Alfons Mucha et Leo Putz, de bijoux pour René Lalique, de détails architecturaux pour Hector Guimard et Antoni Gaudi, d’objets quotidiens pour Rupert Carabin, Auguste Ledru, Maurice Bouval, Jules Desbois, Max Blondat, Frans Hossemans et Egide Rombaux, ils mettent ainsi en exergue le corps féminin, ou masculin, afin de repousser les frontières des codes établis, et d’envahir le quotidien d’un érotisme latent.

Un petit documentaire richement illustré, ajoutant quelques exemples à mon intérêt pour l’art nouveau.