Après la mort successive de sa mère puis de son père, d’un cancer du pancréas, Mitsuko, jeune fille débrouillarde, essaie de vivre seule mais son patron lui fait plus que des avances chez elle, et elle est contrainte d’accepter de vivre chez son oncle et tante. Là elle apprécie de se sentir entourée, même si elle a des mots avec sa petite cousine très intelligente du CP. Mais les coutumes de cette famille lui semblent vite bizarres : si elle est heureuse de trouver une assiette remplie de fruits pour son petit déjeuner, elle est très surprise de découvrir son oncle nu en train de se faire des lavements, et son beau cousin buvant son urine…
Oh là ! C’est trash ! Ce premier tome à l’apparence rose bonbon guimauve cache bien son jeu en démarrant très scato. Gageons que le cousin s’est bien fichu d’elle et qu’il boit tout simplement du thé ! En tout cas, cette auteure âgée de quarante ans n’y va pas avec le dos de la petite cuiller : l’odeur du caca, du pipi, le cancer, la mort,… Un peu perplexe, j’ai fait ma petite recherche sur google pour vérifier l’épilogue pédagogique et effectivement, certains le préconisent. Pour faire passer le message de « mieux vaut prévenir avant de s’apercevoir que l’on ne peut plus en guérir », la mangaka y va fort, proposant des solutions extrêmes, tout cela avec beaucoup d’humour, avec un graphisme assez représentatif du shôjo.
Emprunt au CDI du lycée
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