Un homme, âgé d’une cinquantaine d’années, entreprend deux voyages seul, sans sa femme, dans une ville d’Amérique latine, peut-être Buenos Aires, puis à Istanbul. Il dort, dîne, fait ses exercices physiques, s’inscrit au tango, boit des cafés dans les bars, va au hammam, s’allonge à la mosquée bleue,…
On suit les réflexions et le désoeuvrement de cet homme voyageant en solitaire. On soupçonne une séparation traumatisante à l’origine de ce départ, de cette fuite. On n’est pas si loin du compte au final, mais ce n’est pas ce qui importe ici, c’est plutôt la prose évoquant la vie d’un homme quand il ne se passe rien, les mots pour décrire ce « rien ». Un auteur que j’apprécie beaucoup dans la vie, avec qui j’ai travaillé avec plaisir sur divers projets, et dont je n’ai pas fini de lire l’oeuvre.