Il se trouve que j’ai commencé par lire de Zeina Abirached Le piano oriental, qui lui est postérieur, dont l’un des personnages, Ernest, son voisin, apparait également ici.
L’auteur raconte ici l’un de ses souvenirs de jeunesse à Beyrouth : l’attente dans l’entrée d’un appartement situé au premier étage d’un immeuble avec tous les autres locataires, et l’angoisse de perdre ses parents partis rendre visite à sa grand-mère, sous les tirs d’un franc-tireur ou sous les bombardements.
C’est un vrai plaisir de retrouver le graphisme noir et blanc de Zeina Abirached, proche d’Aubrey Beardsley. L’histoire, c’est celle d’une ambiance, d’une tension née de l’attente, d’un suspens qui se joue entre la vie et la mort. Un très bel album.
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