
Ce roman peut paraître un peu déroutant au premier abord. L’histoire se déroule dans la Capitale, ville sans nom mais riche en surnoms : Ville-Basse, Ville-Haute, Saint-Dallas. La Ville-Basse vivotait, elle vit maintenant avec le centre névralgique du Bar M.. Mais « les événements » mettent le chaos : les gens fuient, meurent. Et « La Polka » (Nahéma do Nacimiento) ne donne plus signe de vie malgré les appels à la radio du narrateur… Et pourtant, au dos de la carte postale la représentant, le narrateur avait noté pour l’avenir «
Nous ne nous sommes plus quittés« …
Un roman qui porte en lui une voix singulière, sonore, vivante, pour donner une idée de tout simplement la difficulté à vivre, à se projeter dans un avenir, à aimer, parfois, dans certains pays… La thématique de Kossi Efoui ? La dictature, les massacres transformés en « rumeurs », l’Afrique fabriquée (cf. La Fabrique des cérémonies). Un roman qui peut sembler difficile d’accès tant la langue est mouvante, le style dense et foisonnant.
Tags: Afrique subsaharienne, dictature
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le Mardi 8 novembre 2005 à 14:16 dans * J'ai apprécié, Carnet de Lectures, Fictions, Littératures africaines, Littératures subsahariennes.
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