
cop. Dessain & Tolra
Parmi les nombreux éléments de la culture chinoise introduits au Japon, les moines furent influencés aux XIVe et XVe siècles par sa peinture à l’encre et produisirent à leur tour des œuvres originales, que l’on appela pour la première fois sumi-e. Cet art devenu majeur enthousiasma les plus grands maîtres dont on peut admirer aujourd’hui les œuvres dans les musées du Japon.
Après cet aperçu historique, Takumasa Ono présente le matériel indispensable, semblable à celui d’un calligraphe, et les principaux gestes à acquérir, tenant à la position du pinceau, à la densité de l’encre, au mouvement de la main et du corps, avant d’offrir à l’amateur une quinzaine de réalisations photographiées étape par étape. En annexes, il lui montre comment fabriquer son propre sceau et l’initie à la calligraphie, pour recopier des haïku ou son prénom par exemple.
Un ouvrage dont je n’ai lu que l’historique concis et efficace, sans m’essayer aux applications, qui permet d’être initié à l’art pictural japonais.
ONO, Takumasa. – L’art du Sumi-e. – Dessain et Tolra, 2005. – 128 p. : ill. n.b. et en coul.. – ISBN : 2-295-00064-5 : 22,90 €.
Tags: calligraphie, haïku, Japon, peinture, Sumi-e, Takumasa Ono