Reprenant les aventures d’Hilda publiées chez Nobrow, Casterman avait commencé par publier le 4e tome, Hilda et le chien noir, nous plongeant immédiatement dans le monde merveilleux peuplé d’êtres imaginaires qu’habite Hilda, la petite fille aux cheveux bleus.
Des lettres minuscules menacent Hilda et sa mère de démolir leur maison si elles refusent de quitter les lieux. Seulement ni l’une ni l’autre ne voient leur ennemi. Cette nuit-là, Hilda voit un géant qui disparait aussitôt. Et le lendemain matin, c’est un elfe qui vient parler à l’oreille d’Hilda : si elle signe le protocole, elle pourra désormais tous les voir. .. Et, effectivement, leur maison est au beau milieu de la ville de ces êtres minuscules qu’elles piétinent sans le savoir à longueur de temps…
Dans ce deuxième tome, les aventures d’Hilda commencent à prendre davantage d’épaisseur, épousant la forme d’un parcours initiatique au cours duquel Hilda va connaitre les préoccupations d’un microcosme et d’un macrocosme susceptibles de la faire relativiser son intérêt personnel. Vraiment chouette, on en redemande !
A lire dans le même esprit : Hilda et le troll et Hilda et la parade des oiseaux.
A partir de 8 ans.
PEARSON, Luke. - Hilda et le géant de la nuit / trad. par Basile Béguerie. – Casterman, 2014. – 64 p. : ill. en coul. ; 31 cm. – EAN13 978-2-203-08121-5 : 14,95 €.
Tags: être imaginaire, Luke Pearson