Rodrigo Maestra a tué sa jeune épouse âgée de dix-neuf ans et son amant, Toni Perez. Dans le café, Maria boit une manzanilla quand elle apprend cette nouvelle qui s’est répandue dans toute la ville, comme les policiers. Elle rejoint avec sa fille Judith, âgée de quatre ans, son mari et une amie à l’hôtel, et les découvre les mains se tenant l’une l’autre, le long de leurs corps rapprochés. Le soir, elle boit encore, les sachant guetter l’occasion de se rejoindre pour faire l’amour. D’une fenêtre elle aperçoit en même temps que le couple enlacé, annonçant la fin de son amour, Rodrigo Maestra caché sur le toit. Prenant sa voiture, elle l’appelle et, entre deux rondes de policiers, le fait sortir de la ville…
La fin d’une histoire d’amour, d’un couple, le début d’une autre, une relation triangulaire dans la transition de couple, la chaleur écrasante, le soleil, l’alcoolisme, le voyage cette fois en Espagne : Duras, Duras, Duras encore… avec une pointe d’amour passionnel et de meurtre.
Dix heures et demi du soir en été
Marguerite Duras
1ère édition : Gallimard, 1960
150 p.
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