The end de Zep

23.08
2018
cop. Rue de Sèvres

cop. Rue de Sèvres

A Santa Cruz de la Séros, dans les Pyrénées espagnoles, trente-deux personnes meurent tout à coup, mystérieusement.

Théodore, jeune activiste écologiste, arrive comme stagiaire à la réserve de Dokesla, en Suède, pour aider le professeur Frawley dans ses recherches sur la communication des arbres avec les humains. Alors qu’il commence tout juste à apprécier le professeur, pionnier de la paléobotanique et fan des Doors, et à avoir une idylle avec Moon, sa collaboratrice, Théodore s’inquiète de la prolifération d’une espèce de champignons inconnue et d’une usine Pharmacop, sponsor de leur programme de recherche. C’est alors que le professeur trouve enfin le Codex Arboris, c’est-à-dire la mémoire de notre planète écrite dans l’ADN d’un arbre frappé par la foudre…

Rien à voir avec le Zep, père de Titeuf et du Guide du zizi sexuel : extrapolant à partir des dernières recherches scientifiques sur les arbres, qui fit l’an dernier de La Vie secrète des arbres un véritable best-seller, Zep imagine ici un scénario apocalyptique faisant songer de loin à Phénomènes, réalisé par M. Night Shyamalan en 2008. Pour ce faire, ses planches monochromes d’ocre, de vert, de bleu, voire de violet ou de rose, nous montrent une autre facette de son talent, avec un dessin plus réaliste. Cet album sonne comme une mise en garde écologiste où la Terre serait capable de programmer des génocides pour se défendre des espèces la menaçant. Dès lors, le lecteur est comme perturbé, les figures de bourreau et de victime s’interchangeant…

Un album mettant en exergue ce qu’un extrémiste écologiste pourrait souhaiter, soit la régulation de l’espèce humaine pour empêcher le dérèglement naturel.

 

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