Mots-clefs ‘Isadora Duncan’

Isadora de Julie Birmant et Clément Oubrerie

01.11
2017
cop. Dargaud

cop. Dargaud

Second volet du biopic sur Isadora Duncan, suite du si mal nommé (stratégiquement) « Il était une fois dans l’est », Isadora ferme le diptyque de la vie tragique de cette immense danseuse, un peu cinglée, nostalgique des temps révolus de la Grèce antique.

Dans cette seconde partie, sa relation avec Serge Essenine, poète russe, semble plus lui peser que compter comme un atout dans sa carrière. Julie Brimant choisit de ne pas s’attarder sur l’épisode tragique de la mort de ses deux enfants noyés, qui la hante, ni sur son ingratitude envers Loïe Fuller, qui lui permet d’accéder à la renommée en lui faisant bénéficier de son réseau.  Elle la fait fuir sa famille passablement frappée, qui choisit de revivre comme aux calendes grecques, alors qu’elle est aussi obsédée par ces temps révolus, si ce n’est davantage encore, montant une école. Bref je ne suis pas sortie convaincue de cette lecture, puisque je m’étais faite une toute autre idée de cette célèbre danseuse !

Lecture dans le cadre de mon Challenge danse

Il était une fois dans l’est : tome 1 de Julie Birmant et Clément Oubrerie

24.05
2017
cop. Dargaud

cop. Dargaud

« Il était une fois dans l’est » : non, il ne s’agit pas d’un western spaghetti, mais du biopic d’Isadora Duncan, célèbre danseuse contemporaine, à travers sa relation avec de Serge Essenine, poète russe. J’étais donc complètement passée à côté de ce nouveau biopic d’une femme célèbre, et qui plus est d’une danseuse dont j’avais commencé à écrire le scénario, tant sa vie fut à la fois passionnante et tragique !

Ce premier tome commence par la fin tragique d’Isadora pour ensuite directement passer à l’été 1923 avec Serge Essenine et revenir sur les débuts de leur relation, soudaine et passionnée. Ayant lu l’autobiographie d’Isadora Duncan et de nombreux témoignages sur elle, j’avoue être passablement déçue par cette entrée en matière. Je veux bien croire que l’éditeur ait pensé, à tort ou à raison, que les noms d’Isadora Duncan et de Serge Essenine étaient inconnus du grand public, et qu’il fallait attirer le chaland en le faisant rêver d’exotisme venu du Nord et de passion, mais tout de même, je reconnais là bien mal l’image que je m’étais faite d’Isadora Duncan, danseuse inspirée des déesses grecques ! La mise en double page, hors cases, de sa danse, aérienne, rend seule hommage à sa danse, pour l’instant. Quel dommage !

Lecture dans le cadre de mon Challenge danse

cop. SeL

cop. SeL