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Topo n°24

20.08
2020

Screenshot_2020-10-28 Carnets de lectures sur Instagram Topo juillet-août 2020, n°24, 146 p ill en coul EAN13 9781096256334[...]
Cet été, Topo s’ouvre sur le témoignage d’un Colombien qui a grandi dans un quartier bidonville de Medellin et qui est devenu graphiste. Il se penche ensuite sur la carrière de Billie Eilish, puis sur les statistiques de fréquentation de sites pornographiques et sur le fait qu’une pornographie différente émerge, “joyeuse, féministe, créative, où l’on voit des corps différents et, surtout, respectueuse de ses salariés.” Il se demande pourquoi on est accro aux séries et s’insurge contre la condition de la femme à Séoul. Enfin il nous fait découvrir le métier de parfumeur et l’écrivaine Toni Morrison.
Vraiment chouette pour les 15-20 ans.

Topo

juillet-août 2020, n°24, 146 p. : ill. en coul.
EAN13 9781096256334 : 12,50 €

Pandora : tome 5

19.08
2020

IMG_20200819_203341Pandora : tome 5
Revue de bande dessinée à lire avec des lunettes de soleil
Casterman, été 2020, 280 p. : ill. en coul.
19 €

Quelques pépites ont éclaté au soleil à la lecture de Pandora cet été, chaud de l’épaisseur de ses 280 pages : le biopic distancié d’Alexandre Jacob par Killoffer et Raphaël Meltz, “un été” sobre et graphique de Gabriella Giandelli, le peu politiquement correct “Francis Blaireau farceur” de Claire & Jake, le sublime “Vacances” de Daphné Collignon qui éveillera des échos chez plus d’un.e lecteur.lectrice, le surprenant “grenier” de Matthias Lehmann, l’horrible “Gentil coquelicot” de
Bastien Vivès, et par-dessus tout “L’éternité” de Bouzard.

Les petits chevaux de Tarquinia de Marguerite Duras

21.05
2020

IMG_20200521_204206Sara passe ses vacances dans un village italien au bord de la mer, avec son mari, son fils, sa bonne, son amie et un couple d’amis. La chaleur est écrasante, leur rituel composé de baignades, de bitter campari, de poissons grillés en terrasse de l’hôtel et de jeux de boules. Même la mort d’un jeune démineur dans la montagne perturbe à peine ces vacances. Seul le désir de l’homme au bateau parvient à la troubler…

« L’homme », « l’enfant » : Marguerite Duras préfère aux prénoms fantoches leur désignation. Comme dans Moderato Cantabile, la mère se distingue par son amour pour son fils, constant et inaltérable, contrairement au lien amoureux avec son mari qui se délite. Ne connaitre qu’un amour absolu est-il possible ? La tentation d’une aventure l’effleure, se savoir désirée et donc exister aux yeux d’un autre la rassure. Son mari, qui l’a apparemment souvent trompée, lui, éprouve pour la première fois la douleur d’être le témoin de cette tentation. Leur couple d’amis italien se déchire continuellement, mais à l’opposé n’envisage pas d’autre partenaire. La torpeur de ces vacances qui les plonge dans l’inertie gagne aussi la lectrice que je suis, qui s’imagine parfaitement se rafraîchir dans la mer ou avec des apéros entre amis pour se reposer du train social et professionnel. J’ai adoré ce roman, dans la filiation duquel naîtra le formidable Moderato cantabile. A lire sur la plage cet été !

Gallimard, 1953
220 p.
EAN13 978207036187X

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