Ce court-métrage peut avoir quelque chose de déstabilisant par son approche humoristique et sa surabondance d’informations documentaires pseudo-pédagogiques. Mais très vite, plus le film avance, plus l’humour devient grinçant. Car si l’on suit la chaîne de la tomate, c’est bien le progrès de l’être humain qui est remis en question, sa liberté le réduisant à passer après le porc sans monnaie d’échange. La musique d’ailleurs s’électrise à la fin, sur cette île aux fleurs où les porcs passent avant les humains, car ils ont un riche propriétaire, et les fleurs absentes, à l’opposé de l’image idyllique de la famille modèle mangeant du cochon grâce à une vente de parfums.
Quelle liberté est possible dans la chaîne capitaliste ?
Quel est le coût d’une vie humaine ?
Ce sont les questionnements qui émergent de ce court-métrage fréquemment utilisé en cours de sciences économiques et sociales.