Ce 2 septembre 747 après la Tour, la famille de Mary se rend au parc d’attraction d’Alaxis. Mary exaspère ses parents par son tempérament qui détone avec leur sérieux et leur « normalité ». Or elle redescend de l’attraction la plus spectaculaire en restant penchée à 45 degrés ! Envoyée par le médecin de famille dans un internat, dont les professeurs et la directrice la réprimandent sans cesse, harcelée par les autres jeunes pensionnaires, elle s’enfuit. Rejetée de tous, elle finit par se produire dans un cirque, au milieu des autres « freaks », jusqu’au jour où le rédacteur en chef de l’Echo des cités lui parle d’un certain Axel Wappendorf qui pourrait l’aider… Parallèlement, en 1899, sur les Hauts plateaux de l’Aubrac, un peintre, Augustin Desombres, est hanté par des images de fusée et de sphères…
Sixième album de l’univers fascinant des « Cités obscures », L’enfant penchée reste mon coup de cœur, même s’il est l’un des rares à ne pas évoquer l’architecture, notamment « art nouveau » belge. En effet cet album mêle avec brio fantastique et récit d’apprentissage, le dessin réaliste alternant avec le roman photo pour mieux différencier un univers parallèle imaginaire du monde réel. Il me fait songer au poème l’Albatros de Baudelaire, au poète incompris, à l’artiste rejeté, à la personne « hors-norme » maltraitée. Mais chut…. je n’en dirai pas plus : lisez ce chef d’œuvre !
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