Mots-clefs ‘alimentation’

Le régime Okinawa : passeport pour la longévité

18.04
2014
cop. Leduc éditions

cop. Leduc éditions

Que promettent les deux journalistes Anne Dufour et Laurence Wittner en exposant les principes du régime Okinawa ? Rien de moins que de manger sain, de prévenir les maladies, de vivre mieux et plus longtemps, de retrouver une silhouette mince et harmonieuse avec un choix de 80 recettes.

Voici d’ailleurs la présentation de l’éditeur :

“ A 70 ans, vous n’êtes qu’un enfant, à 80 vous êtes à peine un adolescent, à 90, si les ancêtres vous invitent à les rejoindre au paradis, demandez-leur d’attendre jusqu’à 100 ans, âge auquel vous reconsidérerez la question. “ Inscription très ancienne, gravée sur un rocher près d’une plage d’Okinawa… Au Japon, les habitants d’Okinawa totalisent plusieurs records : nombre de centenaires et bon état de santé à un âge très avancé, très peu de maladies cardiaques, de cancers, d’attaques… L’ensemble des principes de vie appliqués à Okinawa est ici dévoilé : alimentation, gestion du stress, activité physique et mentale… pour vivre en meilleure santé, plus longtemps, perdre du poids. À Okinawa, on respecte des principes de bon sens tout au long de la vie ; ce livre s’adresse à tous par conséquent.


Ces deux auteurs vont donc nous faire découvrir le secret de longévité de ces centenaires de l’archipel d’îles japonaises : no stress, de l’exercice physique, de la solidarité, de la convivialité, de la bonne humeur, et puis des habitudes alimentaires saines, qui se rapproche d’un régime semi-végétarien faible en matières grasses et reprennent quelques règles d’or lues et relues :



- manger moins (s’arrêter avant la sensation de satiété) = Le Hara Hachi Bu
- de petites portions = Le kuten gwa
- variées et diversement colorées,
- et à heures régulières,
- respecter les principes de chrononutrition (dominantes : gras et protéiné le matin, protéiné et équilibré le midi, sucré au goûter, léger le soir),
- boire suffisamment d’eau et/ou de thé surtout vert (sans sucre ni lait),
- manger plus de fruits et légumes (non pas 5 par jour mais 7 !), des produits frais, beaucoup d’épices, d’herbes et d’algues,
- manger à volonté des aliments à faible densité énergétique (légumes et fruits justement),
- manger avec modération les aliments dont la densité énergétique est de 0,8 à 1,5 (céréales complètes ou légumes secs),
- à l’occasion, en petite quantité, ceux dont la densité énergétique est de 1,6 à 3 (du poisson 3 fois par semaine), et rarement ceux dont la densité énergétique est supérieure à 3.


Suivent un abécédaire des aliments à privilégier, avec des idées pour en manger au quotidien, puis une cinquantaine de recettes (muffins aux carottes, sushis, sashimis et makis, staeks de tofu en sésame,…), et enfin de l’art de choisir et de manger des sushis !

Mitsuko attitude de Mamoru Kurihara

06.08
2013
cop. Delcourt

cop. Delcourt

Après la mort successive de sa mère puis de son père, d’un cancer du pancréas, Mitsuko, jeune fille débrouillarde, essaie de vivre seule mais son patron lui fait plus que des avances chez elle, et elle est contrainte d’accepter de vivre chez son oncle et tante. Là elle apprécie de se sentir entourée, même si elle a des mots avec sa petite cousine très intelligente du CP. Mais les coutumes de cette famille lui semblent vite bizarres : si elle est heureuse de trouver une assiette remplie de fruits pour son petit déjeuner, elle est très surprise de découvrir son oncle nu en train de se faire des lavements, et son beau cousin buvant son urine…

Oh là ! C’est trash ! Ce premier tome à l’apparence rose bonbon guimauve cache bien son jeu en démarrant très scato. Gageons que le cousin s’est bien fichu d’elle et qu’il boit tout simplement du thé ! En tout cas, cette auteure âgée de quarante ans n’y va pas avec le dos de la petite cuiller : l’odeur du caca, du pipi, le cancer, la mort,… Un peu perplexe, j’ai fait ma petite recherche sur google pour vérifier l’épilogue pédagogique et effectivement, certains le préconisent. Pour faire passer le message de « mieux vaut prévenir avant de s’apercevoir que l’on ne peut plus en guérir », la mangaka y va fort, proposant des solutions extrêmes, tout cela avec beaucoup d’humour, avec un graphisme assez représentatif du shôjo.

Emprunt au CDI du lycée

 

Les 100 meilleurs aliments pour votre santé et la planète ** du Dr L. Chevallier (2009)

07.01
2011

« L’alimentation a plusieurs fonctions essentielles : apporter du carburant, des matériaux de construction pour votre organisme, et vous assurer du plaisir. Le carburant et les matériaux de construction doivent être de qualité, ce qui n’est pas toujours le cas avec une certaine forme d’alimentation industrielle. Le plaisir gustatif, quant à lui, doit retrouver la saveur naturelle des aliments non transformés et ne pas se laisser détourner par des produits possédant moult ajouts d’arômes – de synthèse le plus souvent-, de sel, de sucre ou d’édulcorants-, ce qui n’est pas sans conséquence avec l’émergence de diverses maladies. De nombreux industriels avancent des « études » qui font état d’allégations santé concernant certains produits dont [on lire] que les intérêts santé sont discutables sur le plan scientifique ; de plus, ils sont vendus beaucoup plus chers. » (p. 11)

Le Docteur Laurent Chevalier, praticien attaché au Centre hospitalo-universitaire de Montpellier et responsable en cliniques des pôles Nutrition, se propose ainsi de nous y aider à y voir clair en passant en revue chaque catégorie d’aliments, au sein de laquelle il met en avant quelques produits.

Dans son premier chapitre, il commence par nous rappeler « les 10 principes fondamentaux pour manger moins cher et se comporter en consommateur averti » :

1- Eviter d’acheter les margarines, produits laitiers et autres enrichis en vitamines, stérols, oméga 3, etc. (ex. : Actimel), et plutôt acheter des produits de bonne qualité non modifiés.
2- Eviter d’acheter les boissons rafraîchissantes sans alcool (ex. : Coca light, Red Bull), et plutôt boire de l’eau, seule boisson vraiment désaltérante.
3- Eviter d’acheter l’eau en bouteille (à part peut-être Hépar ou Contrex pour le calcium et le magnésium) et boire de l’eau du robinet.
4- Eviter d’acheter les biscuits et divers produits céréaliers, et plutôt faire soi-même ses pâtisseries.
5- Faire ses courses le ventre plein.
6- Préparer les menus pour la semaine avant d’aller faire les courses.
7- Diminuer les portions de viande (3 à 4 fois par semaine maxi.) et agencer plutôt vos menus en fonction des légumes comme élément central.
8- Favoriser l’achat en « circuit court » (les AMAP)
9- Préparer soi-même le plus de produits : yaourts, pains, sauces, etc. grâce aux multiples robots qui facilitent la tâche et permettent un gain de temps.

10- On ne jette pas la nourriture, on utilise les restes et on adapte le contenu de son assiette en fonction de son âge, de ses besoins et de ses goûts.

Dans son second chapitre, il liste les colorants, composants, additifs, édulcorants, l’huile de palme, le colza, les « arômes de synthèse » ou « arômes » ou « arômes naturels » (préférer « arôme naturel de… ») à boycotter. A la suite de ce chapitre, il explique en quoi notre sécurité alimentaire n’est pas suffisamment assurée. Dans le quatrième chapitre, il rappelle 10 astuces pour mieux contrôler notre poids : mastiquer, boire de l’eau, limiter le sucré, le gras, le salé, éviter les produits « plaisir » d’origine industrielle, les produits « light » ainsi que les produits contenant des arômes de synthèse et des conservateurs, manger légèrement le soir pour mieux contrôler votre poids, bien dormir, se dépenser physiquement, méditer pour distraire son esprit à chaque pulsion alimentaire. Bio, développement durable, commerce équitable, OGM, chewing-gum à la poubelle, sont autant de sujets qu’aborde le Dr Chevalier avant de nous suggérer quelques principes de bon sens pour composer nos différents repas dans la journée, avec des produits français pour limiter les transports entre autres choses.

A la suite de tous ces conseils généraux, l’auteur nous suggère dans la deuxième partie de l’ouvrage, catégorie d’aliment après catégorie d’aliment, ce qu’il faut faire et même les produits de marques qu’il a testés et qu’il nous conseille d’acheter, parmi lesquelles de nombreuses marques bio ou du commerce équitable. Il agrémente ses recommandations de quelques recettes à faire nous-mêmes : soupes, gaspacho, saumon fumé, pain, lotte, petit-beurre, brioche fine, croissants, pâtes, pâtes feuilletées, brisées, sablées, yaourts, compotes, pizzas…

Un bon guide, qui remet bien les idées en place sur notre manière de nous alimenter sainement et de manière écologique. Nonobstant, il est dommage que les marques de produits cités soient en général des « valeurs sûres », réputées et onéreuses : difficile de s’imaginer ce docteur, n’ayant certainement pas le pouvoir d’achat du quidam, allant dans tous les supermarchés, même les hard discount…

Chevallier, Laurent. Les 100 meilleurs aliments pour votre santé et la planète. FAYARD, 2009. 1 vol. (333 p.) ; couv. ill. en coul. ; 24 cm. . ISBN 978-2-213-63824-9 : 19 €.
Cote : 613.2 CHE
Emprunté au CDI

La petite bibliothèque des apéritifs dînatoires * (2010)

24.10
2010
Bruschettas aux légumes confits, mini-cakes aux olives noires et vertes, madeleines à la betterave et au sésame, muffins à la menthe, au fromage et à la pomme, makis à l’anguille fumée, mousse de saumon fumé et purée de concombre, cuillère de confit de canard au chutney d’abricot, verrine de sushis de foie gras à la mangue, le tout arrosé d’un petit cocktail, voilà de quoi faire saliver à un buffet de réception, avec un coup de coeur aussi pour les petits fours sucrés, telles ces mini-tourtes à la mangue et à la noix de coco râpée.
Un format qui tient bien en main, des recettes présentées sur une double-page, en regard d’une photographie alléchante, sont les atouts majeurs de ces petits livres de recettes indiquant en outre, bien sûr, le temps de préparation et de cuisson, la liste des ingrédients et les étapes successives de la recette. En revanche, on aurait aimé que soient mentionnés le coût global estimé, le degré de difficulté ainsi que l’avis d’un nutritionniste. Le classement choisi, ni alphabétique, ni thématique, semblerait a priori s’achever sur les recettes les plus coûteuses. Une délicieuse collection de huit livres, contenant chacun 28 recettes. Une sympathique idée cadeau.
La petite bibliothèque des apéritifs dinatoires. – Larousse, 2010. – Coffret : 25 cm ; 8 livres : 64 p. : photogr. en coul. ; 16 cm. – 978-2-03585189-5: 20,90 euros.
Reçu en service de presse.

La petite bibliothèque des desserts * (2010)

17.10
2010

Une petite bibliothèque violette de huit livres de recettes mignonne à croquer, proposant plus de deux cent desserts gourmands, comme la confiture de lait, le sorbet à la mangue, la pomme au four, l’incontournable crème brûlée, le délicieux crumble aux myrtilles.

On retrouve certaines recettes dans d’autres livres de cuisine du même éditeur, comme celle du fabuleux moelleux chocolaté aux pistaches.

De petits livres pour le plaisir des yeux et des papilles  !

La petite bibliothèque des desserts. – Larousse, 2010. – Coffret : 25 cm ; 8 livres : 64 p. : photogr. en coul. ; 16 cm. – 978-2-03585214-4 : 20,90 euros.

Courir pour maigrir de Markus Hederer

12.12
2008

 

cop. Vigot

Voici un excellent ouvrage pédagogique pour tous ceux qui veulent mincir, en choisissant de courir tout en s’alimentant de manière équilibrée.

Ce sont ainsi différents types de conseils qui jalonnent ce documentaire. D’abord diététiques, dissociant les « mauvais » glucides simples des glucides complexes (pommes de terre, céréales complètes, légumineuses), les graisses saturées à éviter (viande rouge, produits laitiers, charcuterie, huile de coco et de palme, pâtisseries, biscuits, cacahuètes, biscuits apéritifs) des graisses insaturées (huiles végétales, poissons), insistant sur la nécessité de combiner des protéines d’origine animale et végétale et préconisant des aliments d’indice glycémique faible ;
ce sont ensuite l’énumération des innombrables bienfaits du jogging sur la santé, des conseils sur la meilleure manière de brûler ses graisses en courant, sur l’achat d’un cardiofréquencemètre et de sa tenue, sur la progression du débutant au confirmé, sur le calcul du FCM, sur les exercices de mobilisation avant et d’étirement après, sur les meilleurs moments dans la journée pour courir (le matin à jeûn ou en fin d’après-midi), etc…

Véritablement un bon outil pour prendre à bras le corps nos problèmes de poids !!! Incontournable après les fêtes !

A retenir :
- « Le fait de courir régulièrement régule l’appétit. La combustion accrue du glucose sanguin durant l’effort se traduit par une moindre libération d’insuline, hormone produite par le pancréas pour dégrader les sucres, et donc par une diminution de l’appétit. »

- « le corps brûle plus de calories, non seulement en cours d’effort, mais aussi pendant les 24 heures qui suivent. » (p. 11)

- « (…) Tout compte fait, il semble bien que ce soit en augmentant la cadence jusqu’à sa Fréquence Cardiaque Limite (voir p. 31) qu’on brûle le plus de graisses. Au-delà commence la zone de travail en anaérobie, où la combustion des graisses s’interrompt. » (p. 32)

HEDERER, Markus. Courir pour maigrir. Vigot, 2007. 127 p.. Santé & Bien-Etre. ISBN 978-2-7114-1915-9 : 11 €.

Les techniques de lutte contre le vieillissement */Christophe de Jaeger (1999)

11.09
2005

Pour ce directeur de l’Institut du vieillissement, le processus du vieillissement, avec son cortège de dégradations physiques et psychiques n’est pas inéluctable, mais il regrette le fait qu’encore trop peu de médecins pensent comme lui. Il se propose donc dans cet ouvrage d’évoquer « les différentes possibilités« , prouvées scientifiquement, « qui peuvent nous permettre d’améliorer la qualité de notre vieillissement donc notre qualité de vie et peut-être également notre longévité personnelle » (p. 5). Après avoir exposé les différentes théories connues à ce jour, il énumère les facteurs de vieillissement :

1. Les causes génétiques, héréditaires.
2. L’absence d’usage ou le mauvais usage d’une fonction ou d’une aptitude pendant la croissance et l’âge adulte : l’absence d’activité physique, par exemple, accentue le vieillissement de l’appareil locomoteur.
3. Les facteurs de risque, comme les facteurs alimentaires (sont les plus exposés les sujets peu actifs et suralimentés), les toxicomanies de masse (tabac, alcool) et toutes les situations anxiogènes de la vie quotidienne.
4. Les maladies intercurrentes : maladies graves, traumatismes phyisques ou affectifs, surtout passée la soixantaine.

Messieurs-dames, vous observerez qu’en vieillissant votre poids augmente (à partir de 50 ans chez les hommes, 60 pour les femmes), votre taille diminue (de 3 cm pour les hommes, de 4 à 5 cm pour les femmes), votre peau perd de son élasticité et se ride, vos cheveux leur couleur. Et le reste, vos organes, vos muscles, vos neurones, est comparable.
De même, vous remarquerez qu’un tel ne fait pas son âge, alors qu’on aurait cru plus vieux tel autre. C’est que les individus ne sont pas égaux face au vieillissement, et l’âge physiologique ou fonctionnel n’est pas forcément révélateur de l’âge chronologique d’un individu, mais, bonne nouvelle pour certains, reflète effectivement son état biologique exact ! Si vous faites plus jeune que votre âge, c’est que vous vieillissez effectivement moins vite !

Faites un test les yeux fermés, debout sur une jambe : un adulte de 20 ans peut tenir presque indéfiniment, un adulte de 30 ans environ 25 secondes, un adulte de 50 10 secondes et un de 80 ans ne peut plus tenir en équilibre.

Mais qu’est-il possible de faire individuellement pour vieillir le moins vite possible, ou le mieux possible ?

Passons donc aux techniques non hormonales de lutte contre le vieillissement.

Or sachez qu’à ce jour la seule intervention qui soitréellement efficace pour maintenir « jeunes plus longtemps » de façon significative et reproductive les animaux de laboratoire et augmentée leur durée de vie maximale, c’est de…

MANGER MOINS !

La restriction calorique a « pour objectif de diminuer les apports caloriques en évitant soigneusement les carences en nutriments essentiels tels que les acides aminés, les acides gras, les vitamines et les minéraux. »(p. 45), par exemple de ne consommer pour un adulte que 1800 calories par jour (sans perdre au fil du temps plus de 20 % de son poids initial).  »Les apports nutritionnels quotidiens devraient comprendre des apports modérés en protéines (de préférence végétales), modérés en lipides (en préférant (ceux de) qualité comme l’huile d’olive), riches en fibres, pauvres en glucides rapides et riches en glucides complexes. » (p. 58)

« L’exercice physique est sans aucun doute utile pour le maintien d’une bonne santé et donc favorable à la longévité. » Il « doit être réparti, au mieux, en trois fois vingt minutes dans la semaine. » (p. 67) Car « seuls les individus ayant une activité physique moyenne bénéficiaient d’une réduction de la mortalité. » (p. 69) Pas les sportifs, ni les inactifs.

Quelles sont sinon les techniques non hormonales de lutte contre le vieillissement ?
On a bien entendu beaucoup entendu parler de la DHEA qui semble présenter un intérêt indiscutable sur la qualité de vie de l’individu.
Mais deux méthodes ont prouvé actuellement leur réelle efficacité contre le vieillissement : la restriction alimentaire et la mélatonine, laquelle ne présenterait ni danger (???), ni toxicité, ni risque de dépendance, et peut être prescrite par un praticien et prise le soir.

Comme vous venez de le lire, voici un petit Que sais-je bien instructif. Ami internaute de passage, médecin ou chercheur, j’attends que vous confirmiez ou infirmiez ces informations, en particulier concernant la mélatonine !

Les techniques de lutte contre le vieillissement /Christophe de Jaeger. – PUF, 1999. – 125 p.. – (Que sais-je ; 3463).

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