
cop. Gallimard
« Il avait perdu sa magie. »
« Le suicide, leur dit-il, c’est le rôle que vous vous écrivez pour vous-même. Vous l’habitez, et vous le jouez. Tout est mis en scène avec soin – où on vous trouvera, et comment on vous trouvera. » Puis il ajouta : « Mais il n’y aura qu’une représentation. » (p. 22)
Cette toute première phrase de l’incipit et cette autre du personnage principal, Simon Axler, durant son séjour en maison de repos, à l’intention des autres patients dont la tentative de suicide avait échoué, constituent la quintessence de ce qu’il faudrait retenir de ce roman.
En effet, Philip Roth part du constat de la cause de son désespoir (l’artiste déchu), pour revenir après 120 pages et une relation amoureuse (ou plutôt sexuelle) qui rallume son désir de vivre de façon illusoire et temporaire, sur sa conséquence (le suicide comme seule issue trouvée à ce désespoir).
Nonobstant ces thèmes relevant pourtant de la sphère intime (le vieillissement, le suicide), Philip Roth préfère à l’introspection les dialogues, et au « je-narrateur » la troisième personne du singulier, si bien qu’on reste toujours à distance de ce personnage dont on observe l’humeur en dents de scie, qu’une dernière rupture ébranlera tout à fait. Si on ajoute à cela l’histoire du meurtre d’un mari incestueux, celle de l’ancienne partenaire de son amie qui choisit de devenir un homme, et celle de son amante qu’il a vu naître et qu’il relooke, qui lui sort sa panoplie d’objets sexuels et l’entraîne dans une partie à trois,

Apprécié
il y a de quoi se demander si ce trentième roman de Philip Roth mérite bien le concert d’éloges dont il a pu faire l’objet, tant il semble se complaire dans le trivial et rester à la surface des choses, et surtout hélas des personnages.
Rentrée 2011 Gallimard, 2011. – 121 p.Tags: homosexualité, Philip Roth, Rentrée 2011, sexualité, suicide, vieillesse
Je suis assez bien de cet avis…
C’est marrant, j’ai utilisé ce thème pour mon blog autrefois.. »comment-central », mais j’en avais fait une version française, avec une partie centrale plus large.
Hélas, je ne suis pas assez geek pour faire des modifs par moi-même ! Sinon j’élargirais bien aussi la page du carnet, et je changerais le fond de couleur.
Il est vrai que j’y avais passé des soirées…
Je peux refiler les fichiers, cela dit…
Si cela ne vous dérange pas, ce sera avec plaisir… Mon adresse mail : carnets2sel@gmail.com.
Ce qui donne par exemple ceci :
http://noann-lyne.com/test2/
Amusant non ?
Euh… je ne peux pas ouvrir le lien.
C’est juste, je m’étais réservé l’accès. Désolé.
Ça devrait marcher pour tous maintenant.
non ça ne marche toujours pas