L’Angélus : tome 1
Année de parution : 2010
Un père de famille, apprenant que ses semaines sont comptées, décide sur un coup de tête de se rendre au musée d’Orsay. Lui, d’ordinaire discret, s’évanouit devant l’Angélus de Millet, sous le coup d’une émotion forte. Dès lors, Clovis ne cesse de s’intéresser à la toile et à ce qui a bien pu provoquer son trouble. Il découvre alors qu’avant lui, Dali fut lui aussi obsédé par cette toile. Dès lors, il ne cesse de fréquenter la librairie de sa petite ville, et la professeure d’arts plastiques de son fils… ce qui ne va pas manquer de faire jaser…
Dans cette série qui se propose d’aborder des secrets familiaux, L’Angélus a été conçu sur deux tomes. Nonobstant une impression de placage un peu abracadabrant de ce mystère autour de l‘Angélus sur le secret familial du héros, on lit cette histoire avec plaisir et beaucoup d’intérêt, mis en haleine par ce malentendu révoltant autour du changement d’attitude du protagoniste, et bien sûr par l’élucidation de ce grand mystère de l’histoire de l’art.

Apprécié
L’Angélus : tome 2
Clovis vit désormais dans une caravane qu’il a repeinte, dans le camping vide de la ville en cette hors-saison. Alors que sa mère demeure injoignable, évitant ainsi les explications, la jeune et jolie professeur d’arts plastiques et le libraire continuent à lui rendre visite, de même que ses deux fils. Clovis Chaumel rencontre le conservateur du musée de Valence, qui va lui donner les clés pour comprendre l’obsession de Dali pour l’Angélus de Millet : aussitôt, il établit le lien avec sa propre réaction. Commence alors une enquête sur le secret qui entoure les circonstances de sa naissance…
Ce second tome dévoile, pour ceux qui ne le connaitraient pas, le secret de famille de Dali, qui, peut-être, l’aurait rendu si exceptionnel, si singulier, si génial. Le scénariste en déduit que le choc émotionnel ressenti par son personnage à la vue de l’Angélus traduit la similitude de leurs affects, du lourd secret de famille qui entoure sa naissance. Et tout rentre dans l’ordre finalement, avec tout de même un brin de folie, ce qui est un tout petit peu décevant, finalement.
Tags: Dali, Giroud, Homs, maladie, Millet, peinture, relation parent-enfant