
copyright Métailié
RELECTURE :
Un congrès de traduction se tient dans une petite station balnéaire argentine, où jamais rien ne se passe, où seuls des cadavres de phoques viennent s’échouer sur la plage. C’est alors que trois traducteurs vont l’un après l’autre mystérieusement s’y suicider, une ancienne pièce de monnaie glissée sous la langue. Au fur et à mesure, leur collègue Miguel de Blast fait alors le lien avec l’objet même de leur recherche, qui n’est autre qu’une certaine langue mythique convoitée par tous les linguistes…
Ingénieux, ce court polar insolite, mêlant scènes d’actions et de suspense, et réflexions sur la langue et la traduction, dégage une atmosphère fantastique quasi borgésienne renouant avec le mythe de la tour de Babel.
Un auteur coup de coeur rencontré cette année au Salon du livre.
Une autre critique du roman sur Fattorius.
Du même auteur : L’hypnotiseur ** à *** (BD), Le Calligraphe de Voltaire, Le Cercle des douze.
DE SANTIS, Pablo. – La traduction / trad. de l’esp. par René Solis. – Métailié, 2004. – 153 p.. – (Suites ; 93). – ISBN 2-86424-512-4 : 8 euros.
Tags: mythe, Pablo de Santis, traduction
Ce livre me permet de revenir à votre blog, dont le nom m’est resté en mémoire inconsciente… je viens de parler de « La Traduction » sur mon propre blog, ici:
http://fattorius.over-blog.com/article-pablo-de-santis-et-les-arcanes-de-la-traduction-72750944.html
Effectivement, un roman intéressant qui utilise l’énigme policière comme prétexte pour lancer quelques pistes sur ce qu’est la traduction – c’est-à-dire, parfois, une histoire à suspens. Un bémol, à mon avis: cela aurait mérité d’être un poil plus développé, même si ce roman est quand même assez dense mine de rien.