
cop. Métailié
Betty… C’est à cause d’elle que tout a commencé, et que le narrateur se retrouve en détention provisoire, accusé de meurtre, semble-t-il… Et pourtant, il reste toujours aussi subjugué par l’épouse de l’armateur milliardaire qui l’avait embauché comme juriste… S’il avait refusé, rien ne serait arrivé de tout cela… Mais il n’avait rien vu venir, ou peut-être, amoureux, n’avait-il rien voulu voir venir….
Ecrit avant la série du commissaire Erlendur qui fit connaître Arnaldur Indridason dans le monde entier, ce roman noir dévoile au premier abord une intrigue assez classique, dont on devine sans peine ce qu’il va advenir du narrateur suspecté de meurtre. Et puis, passées les cent premières pages, un changement brutal de point de vue fait reconsidérer toute la situation, rendant plus complexe la psychologie des protagonistes, sans pour autant en modifier l’issue… Et c’est en cela qu’il s’agit d’un bon polar, mettant à mal certains préjugés… mais chut, je ne peux en dire davantage, sous peine de vous ôter le plaisir de découvrir par vous-même de quoi finalement il retourne…
Du même auteur, tous les autres romans critiqués dans Carnets de SeL :
La Cité des jarres * (2005)
La Femme en vert ** (2006)
La Voix ** (2007)
L’Homme du lac *** (2008)
Hiver arctique ** (2009)
Hypothermie ** (2010)
La rivière noire ** (2011)

Beaucoup aimé
Tags: Arnaldur Indridason, cupidité, homosexualité, meurtre, Rentrée 2011, roman policier